L'influence du "gaming" à la littérature

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28/05/2016

Margot Aguerre, Kahena,La Dynastie du Royaume de Floss, tome 1

Une barrière magique qui s'amenuise, des fées, une magie proscrite, un livre de prophéties, des créatures ténébreuses effrayantes... voici des éléments qui ne laisseront pas le lecteur indifférent. Certains ne sont d'ailleurs pas sans rappeler une incontournable saga de high fantasy anglo-saxonne: L'Epée de vérité de Terry Goodkind. Mais la ressemblance s'arrête là car Margot Aguerre a su s'affranchir de ses inspirateurs pour proposer son propre univers imaginaire et construire une intrigue bien emmenée. 

Justement quelques mots sur cette fameuse intrigue. 

La Dynastie du Royaume de Floss est une trilogie de fantasy dont le premier tome conte le destin malmené d'une jeune fille prénommée Kahena. En effet, alors qu'elle vivait en paix avec ses parents adoptifs en Altarine, de terribles créatures surviennent et manquent de peu de tuer son meilleur ami Robin au cœur de la forêt. Celles-ci sont en fait le signe de l’affaiblissement de la barrière magique qui protégeait jusque là Altarine du royaume de Floss où s’est installé le terrible Jaliorga, un puissant et maléfique sorcier. 

Dans le monde inventé par Margot Aguerre, la magie existe mais est interdite dans le royaume où vit Kahena. Pourquoi ? Déjà parce qu’elle effraie. Qui dit grand pouvoir, dit grande responsabilité et vu que certains magiciens, à l’image de Jaliorga ont plutôt mal tourné, la population a de quoi s’inquiéter et préfère en prohiber l’usage. Seulement au vu des graves dangers qui menacent la paix du royaume, il est temps pour tous de réagir et de s’unir pour mettre un terme aux agissements malfaisants de ce sorcier. 

C'est dans ces circonstances que la jeune Kahena et ses compagnons d'aventure vont devoir se démener pour vaincre. Une lutte acharnée va donc s'engager où le Bien va encore tout faire pour prendre le dessus sur le Mal. 

Jeune auteure, Margot Aguerre signe ici un premier roman d'une fantasy française pour le moins remarquable. Elle n'a absolument aucun mal à embarquer son lecteur et ce, dès les premières lignes de son récit. Cela est pour moi assez épatant surtout pour un premier roman. L'intrigue est cohérente, son panel de personnages est bien fourni, la magie est là. Elle enrichit son monde d'une multitude d'êtres détenteurs de pouvoirs qu'elle fait vivre dans différents royaumes. Tous sont décrits de manière détaillée afin de donner des repères aux lecteurs qui suivent cette aventure. C'est un bon compromis entre action et description pour donner de la vitalité à son texte. Ainsi, tout s'enchaîne avec une grande minutie et l'ennui n'a clairement pas lieu d'être ici. 

Sans doute encore inconnue pour vous comme elle l'était pour moi jusqu'à ce fameux Salon Fantastique 2016, je vous invite fortement à venir découvrir l'univers merveilleux à l'imaginaire si entraînant de Margot Aguerre. 


Fantasy à la carte 


22/05/2016

Pierre Pevel, Les enchantements d'Ambremer, Le Paris des Merveilles, tome 1

Pierre Pevel est un auteur qu'on ne présente plus car on l'aime bien sur Fantasy à la carte. D'autant qu'on a déjà longuement parlé de lui. Après Les lames du Cardinal et Haut-Royaume, il était naturel de faire une place à son Paris des Merveilles dans ce blog. 

C'est en 2003 qu'est publié pour la première fois Les Enchantements d'Ambremer par les éditions du Pré aux Clercs, puis en 2004 sa suite avec L'Elixir d'Oubli. Dans sa première version, ce cycle n'est qu'un diptyque. Mais lorsque les éditions Bragelonne le dépoussièrent, Pierre Pevel écrit un troisième tome, Le Royaume Immobile pour compléter sa trilogie. La nouvelle réédition est juste fabuleuse avec des couvertures steampunk de Xavier Collette qui en jettent. Un soupçon de modernité pour une fantasy steampunk de la Belle Epoque. 

Quand on ouvre Les Enchantements d'Ambremer, c'est comme lire du H.G. Wells avec sa fameuse "Machine à explorer le temps" (référence à son roman éponyme). Ainsi on remonte le temps pour se retrouver plongé en plein Paris, mais le Paris de la Belle Epoque où les hommes et les femmes déambulent avec élégance, où les fiacres commencent à côtoyer les premières automobiles, où les rues sont éclairées par des lampes à gaz, autrement dit un Paris moderne. Comme à l'accoutumée, Pierre Pevel ne s'est pas contenté de ce cadre pour poser son histoire, il a encore laissé son imagination galopante prendre le pas sur son récit. Ainsi, son Paris se teinte d'éléments pour le moins fantasy. Pour sûr, ici vous découvrirez que la seine est infestée de sirènes, qu'une nymphe peuple chacune des fontaines de la capitale, et que même la Tour Eiffel est enchantée. En effet, construite de bois blanc ensorcelé, elle émet un doux chant lorsque l'on passe près d'elle. Quel enchantement! Vous ne croyez pas si bien dire. 

Et pour cause, la capitale se trouve être une porte sur l'Outre-Monde, le pays des fées. Un royaume dont la magie s'échappe et contamine peu à peu la cité parisienne. Pour se rendre dans ce royaume merveilleux, rien de plus simple, il vous suffit de prendre le métro. Banal hein ? sauf qu'il faut avoir ses entrées pour y être accueilli. 

Dans cet univers fantasmagorique, on fait connaissance avec Louis Denizart Hippolyte Griffont, un mage qui met ses talents surnaturels au service des autres. Il est de notoriété dans la bonne société parisienne que Griffont peut donner un coup de pouce afin de régler certaines difficultés. Ainsi lorsqu'un directeur de casino le contacte pour vérifier si l'un de ses clients triche à ses tables de jeux et si oui, par quel moyen, Louis n'hésite pas à se mêler aux joueurs afin de le constater par lui-même. 

Et quelle surprise de découvrir que la chance insolente de ce joueur n'était pas dû au hasard mais plutôt au port de lunettes ensorcelées qui lui permettait de voir les cartes. Son enquête va donc l'obliger à remonter la piste de ce trafic d'objets magiques, véritable fléau dans la ville. Seulement les morts et les disparitions inquiétantes vont se multiplier au fur et à mesure des ses investigations, il va vite devenir évident pour Griffont que de terribles choses se trament entre Paris et l'Outre-Monde


C'est encore une fantasy uchronique à la sauce steampunk que signe ici Pierre Pevel mêlant réalités historiques, personnalités disparues et pure fiction. Il ne cesse de jouer avec nous en nous interpellant ici ou là afin d'instaurer une vraie complicité avec son lecteur. En outre, il agrémente son récit de clins d’œil en multipliant les références à d'autres auteurs par exemple. L'humour se mêle clairement à l'action dans Les Enchantements d'Ambremer, notamment à travers le personnage d'Azincourt, un chat ailé qui se donne des airs de Britannique. Complètement désopilant. Ou encore les nombreuses joutes verbales entre les deux héros qui ne manquent pas de pimenter le récit. 

Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel porte bien son intitulé car c'est clairement fantastique, extraordinaire, merveilleux... Vous trouvez qu'il y a beaucoup trop de qualificatifs peut-être ? Ne vous en déplaise, lisez-plutôt. 


Fantasy à la carte

15/05/2016

Kristen Britain, Un éclat d'argent, Cavalier Vert, tome 5

Je m’appelle Karigan G’ladheon, je suis un cavalier vert, une messagère du roi. Depuis quelques-temps le royaume est en danger, menacé par le terrible Mornhavon. Pour la sauvegarde de celui-ci et de mon roi, j’ai accepté de participer à une mission d’exploration du Voile noir, le refuge du démon. Seulement au vu des périls, l’expédition se passe mal, la mort et la souffrance rôdent tout autour de moi. Je me retrouve séparée de mes amis. Finalement cette croisade n’est qu’un piège pour m’assassiner car je suis une menace pour Mornhavon. De cette confrontation avec le mal incarné, j’aurais dû mourir. Or grâce à une intervention divine, ce n’est pas la mort qui m’attend au bout du tunnel mais plutôt un réveil en sursaut et angoissant. Piégée dans un sarcophage, il me faut vite m’extraire de cette tombe sous peine qu’elle devienne ma demeure éternelle. Ainsi, commence la nouvelle aventure de Karigan G’ladheon, cavalier vert royal. 

Se réveiller enterrée vivante il y a de quoi paniquer ! Et pourtant le pire pourrait être à venir pour notre jeune cavalière. Plus que d’être piégée dans un cercueil, Karigan est également coincée dans un espace-temps qui n’est pas le sien. Elle a fait un bond de 200 ans et ce qu’elle va découvrir de l’avenir risque bien de lui glacer le sang. Le futur de sa chère Sacoridie n’est qu’un champ de ruines où l’air est perverti. Finalement Mornhavon pourrait bien avoir gagné le combat.

Dans cette nouvelle aventure, Karigan s’engage dans une course contre la montre pour regagner au plus vite son époque. Un tome riche en émotions aussi bien pour notre héroïne que pour nous. Un long périple où les obstacles seront nombreux. Kristen Britain imprègne peu à peu son récit d’une noirceur pour symboliser la corruption de plus en plus prégnante dans l’histoire.

En montrant un possible avenir à Karigan, c’est le moyen de donner une ultime occasion à la jeune femme de sortir victorieuse de cette lutte entre le Bien et le Mal.

C’est une chance accordée par les Dieux pour lui permettre d’accomplir son destin de sauver son royaume.

Voici un cinquième tome à la fois surprenant et frustrant parce qu’en définitif on n’a pas trop avancé dans l’histoire. Kristen Britain nous a montré un futur possible mais dont on n’a pas envie. Pourquoi ? Parce que nous les lecteurs de fantasy, on ne souhaite pas voir le mal triompher, enfin en théorie. Mais une chose est sûre, c’est que Kristen Britain sait ménager son suspense et à la fermeture de ce tome, on en est à attendre la suite avec impatience. Alors est-ce au prochain tome qu’aura lieu l’affrontement final ?



Fantasy à la carte

08/05/2016

Les chroniques de Shannara: la série événement qui nous fait pénétrer dans l'imaginaire de Terry Brooks

L’annonce de l’adaptation cinématographique des Chroniques de Shannara par Terry Brooks avait fait sensation dans le petit milieu des passionnés de l’Imaginaire. Ce fut une vraie effervescence sur la toile où chacun y allait de son petit commentaire pour savoir ce qu’une telle production allait donner. Comme de nombreux amateurs de fantasy, j’étais moi-même curieuse du résultat.

Pour information, avant de me lancer dans le premier épisode, je n’avais pas pris le temps de jeter un œil à la synopsie de la série. Alors, je ne vous cache pas ma surprise de découvrir les premières minutes de la saison 1. Je m’attendais à voir se dérouler sur mon écran la destinée de Shea Ohmsford, un demi-elfe vivant à Valombre qui se retrouve chargée d’une mission périlleuse : trouver l’épée de ses ancêtres, seule arme capable de repousser les forces du Mal. Seulement, pour la série d’Alfred Gough et de Miles Millar, ce n’est pas L’épée de Shannara, premier tome de la trilogie de Shannara qui est retenue mais plutôt le second tome, Les pierres elfiques de Shannara.

Un choix qui m’a laissée longtemps songeuse car pour la bonne compréhension de la célèbre saga de Terry Brooks, il aurait été tout de même plus judicieux d’adapter le début de la première trilogie avec peut-être quelques minutes rétrospectives du préquel, Le premier roi de Shannara afin de mieux comprendre qui est le Roi Sorcier, la grande menace des Quatre Terres et les relations particulières qu’entretiennent les peuples entre eux, les alliances et les animosités notamment. Clairement cette série ne sera pas exclusivement regardée par les lecteurs de Terry Brooks. Donc, les néophytes pourraient s’y perdre un peu.

Ces éléments évoqués, passons à la série en elle-même. C’est un grand plaisir, il faut bien le dire, de voir encore une saga littéraire de fantasy être adaptée au cinéma ou à la télévision car ce sont des vecteurs non négligeables pour faire connaître le genre au plus grand nombre.

Comme Le Seigneur des Anneaux avant, Les Chroniques de Shannara ont été essentiellement tournées en Nouvelle-Zélande, notamment dans la ville d’Auckland d’où les magnifiques paysages de la série. Elle offre de grandioses panoramas où la nature a repris ses droits. Bénéficiant d’un coup de pouce technique, le résultat est assez spectaculaire et bluffant. L’univers de Terry Brooks prend forme sous nos yeux. On passe ainsi de Paranor, la forteresse enfouie des druides au fief des Elfes de l’ouest, Arborlon en traversant Valombre, le Pays Sauvage… etc. Shannara, c’est donc déjà une belle épopée visuelle.

Mais ce qui fait la force d’un film ou d’une série, c’est aussi le casting. Ici il est international avec des acteurs qui viennent de tous les horizons. Il est clair que le choix du trio principal est décisif quant au succès de la série puisqu’ils sont les personnages principaux de cette fiction fantasy. Des têtes d’affiche encore méconnues du grand public car ils n’ont joué pour l’essentiel que des rôles secondaires dans diverses productions. C’est Austin Butler qui est sélectionné pour le rôle de Will Ohmsford et Poppy Drayton ainsi qu’Ivana Baquero pour interpréter respectivement Amberle Elessedil et Eretria. Encore très jeunes, tous les trois apportent une certaine dose de légèreté et d’humour au scénario. Ils donnent la réplique à des acteurs plus confirmés comme le druide Allanon joué par Manu Bennett dont la filmographie est honorable. Habitué des films fantastiques, il s’est notamment illustré en jouant l’orque Azog dans la trilogie du Hobbit et plus récemment le rôle de Slade Wilson dans la série Arrow. James Remar a lui aussi une carrière remarquable avec de nombreuses apparitions dans Deux flics à Miami, Les Contes de la Crypte, Jericho, Sex and the City ou encore Dexter. Ici, il joue à la perfection le perfide Cephelo. Mais le plus connu des acteurs est John Rhys Davies, le fameux Gimli du Seigneur des Anneaux qui sera dans Shannara l’impressionnant roi des Elfes, Eventine Elessedil. La présence de ces acteurs confirmés va donner du poids à la série car il est toujours plus fameux d’avoir de grands noms pour attirer le public.
Une série qui tient finalement toutes ses promesses puisque magie, combats, romance, créatures surnaturelles sont bien au rendez-vous. Il est à noter que les scénaristes ont pris quelques libertés en modifiant certains éléments par rapport à l’œuvre originale. Rien de surprenant car ce genre de remaniements est toujours inhérent à une adaptation cinématographique. Quelques étonnements tout de même quant à certains éléments de décor et au contexte sélectionné. Personnellement à ma lecture des romans de Terry Brook, j’imaginais plutôt un passé revisité et non un hypothétique futur. En effet, ici l’âge de l’homme est dépassé, la plupart ont été exterminés lors de la guerre des races pour laisser place à un monde merveilleux où les Nains, les Elfes, les Gnomes, les Trolls ont pris le pouvoir. Un monde où les humains ont finalement presque disparus et sont devenus des vagabonds. Les scénaristes ont donc volontairement choisi un contexte post-apocalyptique pour faire se dérouler cette histoire. Un choix qui m’a tout de même perturbé à la découverte de cette série mais qui n’empêche pas néanmoins de l’apprécier. Dernier élément à souligner est le final de la première saison qui, je dois le dire, est tout de même moins spectaculaire que dans le roman. Dommage pour les amateurs de combats épiques car l’affrontement entre le druide et le Dagda Mor est rapide, trop peut-être.

Finalement cette saga télévisée retransmet l’essence des Pierres elfiques de Shannara de Terry Brooks où la fantasy s’y déploie généreusement. Elle a remporté un succès certain peut-être grâce à une autre série du moment Game of Thrones. Dans tous les cas, la chaîne MTV vient de confirmer qu’une seconde saison sera tournée très prochainement. Mais la question qui fleurit sur toutes les lèvres, c’est de savoir si les scénaristes suivront les romans de Terry Brooks ou non ?

Fantasy à la carte

01/05/2016

Valentin Frété, Le Roi Dragon, Les chroniques du Nord, tome 1

Je ne connaissais pas Les chroniques du Nord jusqu’à ce que Valentin Frété me contacte, il y a quelques mois, pour m’en parler. Ma curiosité éveillée, un petit tour sur son site s’est donc naturellement imposé. Après quelques clics, il est devenu évident qu’il me fallait lire son premier roman. Quelques mois d’attente plus tard et la réédition de la saga en semi-poche, le premier tome est arrivé entre mes mains à l’occasion de l’édition 2016 du Salon Fantastique.

Comme l’indique l’intitulé de la saga, Les chroniques du Nord mettent la mythologie scandinave à l’honneur. C’est d’ailleurs un peu la marque de fabrique de l'auteur qui pousse le détail jusqu’à se vêtir tel un viking lors des diverses séances de dédicaces auxquelles il participe.

Pour son cycle de fantasy, il a donc choisi de raconter le destin peu banal d’un jeune nordique du nom de Torfa. En effet, d’après un vieil homme à la sagesse immense, il serait l’élu d’une ancienne prophétie. Celle-ci présage la venue d’un guerrier exceptionnel qui serait capable de détrôner l’usurpateur pour rendre la couronne à l’héritier légitime du royaume des dragons. Une grande quête attend notre jeune héros. Raison pour laquelle il sera entouré de solides compagnons de voyage : un elfe guerrier, un chasseur humain, ainsi qu’un nain bagarreur. Une fine équipe qui promet de beaux combats en perspective. 


Ainsi donc Valentin Frété nous met en présence de peuples traditionnels à la littérature high fantasy. Les nains sont d’ailleurs très présents puisque dans ce premier tome ils sont les principaux alliés de Torfa. Mais il laisse également une grande place aux dragons puisqu’ils sont au cœur de la prophétie. L’auteur a beaucoup travaillé sur cette créature légendaire. Son récit dépeint une société dans laquelle le dragon occupe une place souveraine avec la mise en place d’une dynastie héréditaire régnante jusqu’à l’arrivée de l’usurpateur. D’où l’importance de la quête de Torfa qui doit rééquilibrer les choses. Il est le juste, le bras armé du véritable Roi Dragon et à ce titre le seul espoir de mettre fin à la tyrannie qui asservit ce royaume et menace les autres contrées. 

D'autre part, pour accomplir son destin, Torfa pourrait bien bénéficier de la bienveillance des dieux, enfin de celle du célèbre Thor, dieu du Tonnerre dans la mythologie nordique puisqu’au vu de ses origines vikings, il apparaît comme le protecteur incontournable.

Un premier tome qui offre même quelques beaux croquis de l'auteur représentants avec moult détails certains de ses personnages. En alliant grand récit de fantasy et illustrations, Valentin Frété s'inscrit déjà comme un auteur prometteur pour le genre. 

Le Roi Dragon c’est une belle découverte fantasy qu’on lit avec beaucoup de plaisir. Qu’on se le dise, c’est une grande aventure épique qui met en scène des personnages attachants. Finalement ça réchauffe le cœur de voir que la fantasy française est encore bien vivace dans le panorama littéraire actuel.


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